Description
Résumé de l’œuvre
L’ouvrage est une réponse sincère trouvée à quelques interrogations intérieures. Aristote, le père de ceux qui savent, pense que « tous les hommes ont naturellement le désir
de savoir ». Je me devais de connaître. De me connaître surtout. Tout excellent poète est
d’abord philosophe. Et un penseur romain conseillait dans sa posture de sachant : « Que
personne quand il est jeune ne tarde à philosopher, ni quand il est vieux ne se lasse de
philosopher ». Juste après la disparition de mon patriarche, mon cœur resta larmoyant
pendant de longs mois. J’avais alors ressenti un grand besoin de converser avec mon
moi intérieur. Les idées fortes qui me restèrent de cette introspection sont vouées à
l’Être premier et à mes confidents. Cette transe poétique qui dura un trimestre réverbé-
ra mon âme puisqu’elle auréolait autour du fondamental : l’amour. Le respectable Socrate déclarait « ne rien savoir
sauf ce qui relève d’Éros ». Pour cogiter sur ce concept polysémique, je me retrouvai seul dans ma solitude, avec
comme seuls alliés, des mots thérapeutiques. Je demeurai dans la contemplation. Le monde de la contemplation est
monstrueusement magique. Je ressentis en ces moment-là un indescriptible plaisir. Il existe un plaisir qui est pureté
de l’âme. Dès lors, je rejoignis Offray de la Mettrie pour qui il est un « plaisir, maître souverain des hommes et des
dieux devant qui tout disparaît, jusqu’à la raison même ».
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